Les élus étaient en assemblée plénière restreinte ce vendredi, autorisée par l’ordonnance du 1er avril de l’état d’urgence du pays, qui autorisait un quorum du tiers, de 9 élus donc. Etant donné le contexte de distanciation sociale, il fallait donc que les rapports soient urgents.
C’était le cas de la levée de l’octroi de mer sur les fournitures de lutte contre les épidémies, dont les moustiquaires imprégnées, d’une aide alimentaire pour les familles démunies, à hauteur de 2 millions d’euros. Et donc de l’aide apportée aux petites et très petites entreprises (TPE). « Le dispositif national n’intègre pas cette catégorie, nous abondons donc le Fonds de solidarité national de 1 million d’euros », indiquait l’élu chargé des finances, Ben Issa Ousseni.
Il annonçait également a mise en place d’un Fonds départemental de solidarité de 10 millions d’euros. Il viendra compléter la somme de 1.500 euros par entreprise déboursé par le national, « à hauteur de 1.000 euros par entreprise ». Les TPE secouées par la crise et dont le chiffre d’affaire a chuté, pourront donc bénéficier de 2.500 euros. Les dossiers doivent être déposés avant le 31 juillet.
Enfin, le dispositif de prêt d’honneur à taux zéro pourra être sollicité, « d’un montant de 3 millions d’euros, pour consolider la trésorerie des entreprises. »
La Chambre de Commerce et d’Industrie se voit dotée de 125.000 euros en fonctionnement, pour gérer tout ça par le biais de la Plateforme Initiative d’urgence.
L’Agence de Développement et d’Innovation de Mayotte (ADIM), précisément présidée par Ben Issa Ousseni, a vu son budget 2020 voté, à hauteur de 115.000 euros, 50.000 euros sera dédié au projet gazier privé.
Anne Perzo-Lafond
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