C’était la sentence de trop pour la centaine de passagers rapatriés de Madagascar. Bien que le chef de corps Frédéric Jardin ait fait réparer les ventilateurs et réglé le problème de serviettes, le savon (plusieurs même !) qu’il a passé aux plus réticents de ce séjour sous les drapeaux, n’est pas passé.
Le prenant au mot lorsque le colonel déclarait “nous sommes entrés en guerre”, ils se sont organisés pour dérober des tenues militaires. Des stagiaires les avaient laissées dans les machines livrées et mises à disposition des pensionnaires. Plusieurs femmes qui n’ont pu endosser un tel équipement, ont fait le gué, pendant qu’à l’intérieur du bâtiment, les paires de ciseaux s’excitaient, selon un des confinés qui nous a relatés les faits. C’est quasiment rasés, en tout cas avec un look militaires trompeur, que les hommes sont alors sortis des logements.
Vus près de l’aéroport ?
Marchant au pas, ils ont infiltré un groupe de stagiaires, en chantant à l’unisson, “fiers, nous défilons la tête haute”. Et en ont profité pour faire sortir les femmes et les enfants de l’enceinte du Régiment. Tout ce petit monde est parti dans la nature, avec une volonté, repartir chez eux pour terminer leur période de confinement.
Le chef de corps relayé par l’ARS, demande à toute personne rencontrant un homme ayant l’apparence d’un stagiaire du SMA, de le signaler. Problème, plusieurs témoignages se recoupent pour cibler leur passage en Petite Terre, prés de l’aéroport. Allant jusqu’à insinuer qu’ils aient pu repartir avec l’avion présidentiel.
Nous devrions avoir des nouvelles rapidement dans ce cas.