On se souvient de la démarche de la CADEMA de réorganiser le secteur des taxis collectifs (taxicos) dans le cadre d’une complémentarité de son projet de transports collectifs CARIBUS. Deux enquêtes avaient été menées, sous l’appellation « Mission concertation taxis ». « Cette mission permet de pouvoir discuter entre partenaires institutionnels, CADEMA, Etat, Chambre des métiers, conseil départemental, des difficultés que rencontre ce secteur.
La CADEMA a notamment constaté la nécessaire modernisation d’un secteur considéré comme « irréformable ».
La synthèse des deux enquêtes a abouti à la rédaction d’un document qui devrait permettre aux taxicos de « développer leur profession », et « d’intégrer le bouquet de services de mobilité ambitionné par la CADEMA ». Lire le document Coopération_Cadema_Taxis_
“Désunis et désorganisés”
En dressant la situation de base, par exemple « les clients se plaignent d’une mauvaise information sur les tarifs », puis en donnant les objectifs opérationnels, « informations sur les tarifs spéciaux notamment en zone urbaine » dans cet exemple, le document propose des actions, logique celle-là, « Affichage des tarifs à l’intérieur du véhicule ». Une méthode qui devrait permettre à ceux qui s’y mettent, de réorganiser le secteur vers plus de professionnalisme.
« Parc vieillissant », « Offrir un service partout et à tout heure »… dix situations sont égrenées, avec leurs solutions.
La CADEMA évoque notamment des « taxicos désunis et désorganisés », avec comme objectif leur Regroupement, ou une « image des taxicos qui se dégrade », ciblant la mise en place d’un « code vestimentaire », avec le choix d’une tenue pour les taxis urbain, pantalon, chemise, polo, chaussures, chaussettes, casquette… la couleur du caleçon n’est pas précisé. Adapter l’offre à la demande de mobilité est aussi un des points noirs, avec la recommandation de la création d’un central téléphonique de réservation.
Anne Perzo-Lafond