Le flamenco mène à tout, puisque c’est par cette voie tracée par papa qu’en culotte courte, Loris Vallois égraine ses premières notes à 4 ans, « je me souviens, je jouais sur une guitalélé », un mix entre une guitare et un Ukulélé. Il a 9 ans lorsqu’il est sélectionné pour sa première émission TV sur TFI, « Qui sera le meilleur ce soir ? »
Avant de candidater à The Voice, il collabore avec Olivia Ruiz et Benjamin Lacombe pour la partie musicale d’un livre-cd « La mélodie des tuyaux », et remporte quelques concours de chants, dont celui de l’émission Lapi Lap de la chaîne Canal J. « Parcourir le monde avec des mots, j’ai la musique dans la peau », c’est un petit tube du groupe Six’co, comme six copains, dont il est membre encore adolescent. « Dans la peau », ce n’est pas usurpé, pour cet autodidacte qui n’a jamais déchiffré une partition…
Parallèlement, Loris compose, et il n’a que 14 ans lorsqu’il commence à se produire en Corse, où il assure plusieurs saisons de la célèbre Plage d’Argent, au sud-ouest de l’île. Et même des petites tournées puisqu’il se produit dans plusieurs salles de spectacle dont l’Espace diamant d’Ajaccio, le Palais des sports du Palatino ou Porto Vecchio.
De Kurt Cobain à Amy Winehouse
Il affirme son style, « je joue et compose du rock alternatif, du rock métissé avec de l’électro », dont il a donné un aperçu à Kawéni, dans un Barakili plein à craquer mercredi dernier, avec notamment des reprises de Kurt Cobain, guitariste du groupe Nirvana. Sa voix lui permet d’enchainer sans frémir Amy Winehouse avec Redemption song de Bob Marley. « Yes, hi ! », lançait un habitué aux premières loges.
Sa maturité il la tient aussi de son parcours postbac, « un Bac L, la galère les études, j’te jure ! », pas d’APB, mais une plongée au cœur de Londres où il est programmé pendant 6 mois au « Jazz After Dark », qui a vu naître Amy Winehouse, « le rêve, j’étais dans la capitale internationale de la musique ! ». Mais avec Loris, faut que ça aille vite, « je n’ai pas eu les retombées escomptées »
Rentré à Paris, il anime les nuits de Montmartre au Chat Noir, puis rencontre celui qui devient son producteur, Nicolas Menard, et commence à enregistrer son album sous le label Wake up (Next event). Un album qui n’a pas encore de nom définitif, et qui devrait sortir en 2018.
De passage, trop court, à Mayotte, il a partagé la scène avec le groupe de son père Alexis, « Siempre » (prononcer ‘siempré’, ‘toujours’ en espagnol), une soirée enfiévrée puisque fans ou jeunes de passage dansaient jusque dans la rue. Et dans le public, sa sœur en première groupie, qui danse et chante ses morceaux par cœur !
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Anne Perzo-Lafond
Lejournaldemayotte.com
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